On en parle encore beaucoup dans les chaumières, les soirs de froid sibérien... son visage reste dans toutes les mémoires, elle a été un mythe, un fantasme, et en fait personne ne l'a jamais oubliées. Pourtant elle a sa place parmi les séries qui ne sont plus visibles que dans nos souvenirs...chevelure de feu, sourire de braise, voici:
ZORA LA ROUSSE
Revenir une énième fois sur les paroles du générique de cette série serait une perte de temps, tant les albums censés ressussiter les séries du passée au moyen de la reprise de leurs génériques justement, s'en sont chargé. Mai
s revenons plutôt sur cette série dont le synoptique reste sombre.
s revenons plutôt sur cette série dont le synoptique reste sombre. Pour bien resituer la scène, nous sommes en Yougoslavie, de même que pour Silas...Au début du XXe siècle à Senji, une petite ville yougoslave au bord de l'Adriatique, Branko, un jeune garçon, vient de perdre sa mère. On ignore où est son père, un violoniste ambulant. Sa grand-mère, considérée comme une sorcière, refuse de l'aider. Il se retrouve à la rue sans foyer. Accusé à tort d'un vol de poisson, Branko est jeté en prison. Mais Zora, une jeune fille qui dirige une bande de vagabonds, le libère. Elle est connue sous le nom de Zora la rousse. Elle emmène Branko dans son repaire, une vieille forteresse, vestige du peuple Uskoque (vaillants navigateurs et chevaliers qui furent un temps maîtres de cette partie de la côte adriatique). Elle lui propose de rejoindre leur confrérie. Zora et ses compagnons veulent vivre comme les Uskoques : libres, fiers et conquérants. Obligés de voler pour survivre, ils luttent pour leur liberté.
Quel gamin n'a pas rêvé de vivre comme Zora la Rousse, pieds nus, marchant partout sans jamais s'écorcher ni se faire mal, alors que toi en traversant ton carré de jardin tu t'es déjà pris deux merdes de teckel et une écharde au bout de trois mètres ?
Zora, c'est le début des séries à thème fort comme l'amitié, la solidarité. Autant Silas s'inspire d'Hector Malot, autant Dumas et son esprit de camaraderie et de confrérie de mousquetaire retrouve ici un semblant de comparaison. Des orphelins, comme chez Hugo, des malheurs, des traques, une société à la Zola où seuls les plus forts survivent...ces séries ont puisé dans le vivier de notre littérature et inconsciemment nous ont aidé à mieux nous y intéresser...
Si comme moi vous êtes fans, procurez-vous le coffert intégral en DVD. Faites un tour sur EBAY, il en reste...
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