J'ai choppé une gastro-entérite de chez gastro et fils, qui m'a clouée au lit pendant trois jours. Et sur mon lit de mort, j'ai eu une vision...euh, il faut savoir que je suis sans doute le pire malade de la planète, et quand je dis que je suis passé à deux doigts de la mort, c'est que c'est comme ça et puis c'est tout ! Bref, j'ai eu la vision d'une potence sur un fond de nuit sans lune... et là, PAF ! Non, je n'ai pas chié en spray, je me suis souvenu d'une série qui a bercé mon enfance par son côté romanesque, à mi-chemin entre Thierry la Fronde et Robin des Bois : il s'agit de
DICK LE REBELLE
Dick le Rebelle ( Dick Turpin en V.O ) incarné par Richard O'Sullivan ( encore un de ces fabuleux produits du terroir comme seule l'irlande peut nous en pondre...) était un voleur, un bandit de grand chemin. Accompagné du jeune et fougueux Feu Follet, ils passaient leur temps à combattre l'occupant anglais, tout en détroussant les riches...
Tout est présent ici, les ingrédients romanesques : deux héros à la batman et Robin, l'icône du maître et de l'apprenti maladroit ( un peu comme Merlin et Moustique chez Walt Disney ), la juste cause à la Zorro. La sauce prend dès les premiers épisodes. Sans oublier le générique qui est dispo sur la toile ( je l'ai téléchargé et je me le passe en boucle avec celui des Croque-monstre et de Silas ! )
Les "méchants", le capitaine Nathan Spicker et Sir John Glutton, sont les sergent Garcia et Monasterio de service, mais sur un ton moins grotesque, tout en conservant un comique de situation de circonstance.
Ce qui avait de bien avec Dick le Rebelle, c'est que le héros ne s'en sortait jamais indemne, à chaque fois ça passait à un cheveux, notamment par la faute de Feu Follet...
Si vous pouvez vous procurer les DVD de Dick Turpin ( dispo outre-manche ), savourez ces purs moments de bonheur et pensez à moi !
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