Samedi fut un jour particulier pour plusieurs raisons. Mon ami basque m'a appelé des gradins du Stade de France, ivre de bonheur et de bière, car pour cette fois il a sacrifié à la tradition, délaissant son Patcharan pour une pinte de Guiness, plus appropriée à la situation. Tout était là pour que cet après-midi soit une belle fête: le soleil, un petit froid sec, une pelouse magnifique, et deux équipes revanchardes dont l'une avait un besoin plus qu'impérieux de se racheter d'un match calamiteux une semaine auparavant...
Et tout commence comme un rêve érotique : tout passe, aucun irlandais ne trouve la faille, les contres sont parfaits, les essais s'enchaînent... et tout à coup, comme le rêve érotique, quelque chose vient casser l'ambiance. Ici, il ne s'agit pas d'éjaculation nocturne qui te force à te réveiller à moitié énervé d'être trempé; mais bien de l'application de cette merde nouvelle, de ce phénomène de mode que je conchie : le coaching!
Le coaching est au rugby ce que la pollution nocture est au rêve érotique : la petite merde qui te ramène sur terre et qui te dégoûte.
POURQUOI , BERNARD ?
Pourquoi remplacer Magne par Martin, qui pas une seule fois n'est rentré dans son match ? Pourquoi ces changements ridicules qui ont transformé un comté ferme et goûteux en un gruyère fade et insipide ?
Est-il encore utile de rappeler combien de points on a pris dans la gueule en un quart d'heure ?
Certains retiendront la victoire des bleus...moi pas. J'ai pas aimé la manière, j'ai pas aimé l'art. Par contre, j'aurais aimé être basque, samedi dernier...
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